Cette revue quand on en relit les exemplaires imprimés sur l'épais papier bouffant d'après-guerre, étonne par la qualité rare de ses collaborateurs. De la Croix publie Mac-Orlan, Paulhan, Béalu, Max Jacob, Julien Gracq, Supervielle, Francis Ponge. Avec l'aide de son ami René-Guy Cadou, débarquant de son école voisine, il traduit James Joyce, Oscar Wilde, Henry Miller, Rilke. Horizon, qui n'a duré que le temps d'une douzaine de parutions, avait un rayonnement national et une personnalité indiscutable. (in portrait de Philippe M. Denizot, Thalassa n°23 de mars 1988)
"Désormais une ligne existe tangente à tous les points de l'eau universelle, une ligne mystérieuse posée là et que l'homme futur poursuivra, exalté par elle, une ligne toute nue qui reculera quand on pensera s'en rapprocher, une abstraction vers quoi se dirigeront des êtres appelés voyageurs ou hirondelles ou poètes et qui enfermera dans son cercle magique indéfiniment élargi des découvertes et des poèmes"
Francis James (Le Chant de l'Horizon, extrait cité en épilogue dans la revue Horizon)
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